Effet boule de neige
Ni la victime ni l’auteur du geste n’ont un réel contrôle sur la situation et ne peuvent prévoir la suite des évènements. Par exemple, lorsqu’un jeune publie une image sur Internet, plusieurs usagers pourront la sauvegarder et l’utiliser à d’autres fins par la suite. Si ce même jeune décide de retirer cette image quelques heures après l’avoir mise en ligne, il y a de fortes chances qu’un tort ait déjà été causé à la personne victime.
«Les paroles s’envolent, mais les écrits restent»
Ce dicton prend tout son sens en matière de cyberintimidation. En effet, l’information diffusée sur Internet l’est de manière permanente. Bien souvent, il est impossible de la supprimer ou de la masquer complètement.
Toute personne peut être la cible de cyberintimidation
En effet, les facteurs de protection comme avoir des amies et amis ou être en position d’autorité ne sont plus valables dans l’environnement virtuel. Autrement dit, il est possible d’intimider qui l’on veut sur Internet.
La permanence
Autrefois, le phénomène d’intimidation était circonscrit à l’école, ou sur le chemin du retour à la maison. En fait, l’intimidation cessait lorsque le jeune rentrait enfin chez lui. Or, ce n’est plus le cas lorsqu’il s’agit de cyberintimidation. Un jeune peut se faire intimider jusque dans sa chambre à coucher, et ce, à toute heure du jour ou de la nuit.
L’impression d’anonymat
Le fait de se sentir anonymes et protégés derrière l’écran d’ordinateur pousse certains jeunes à s’adonner à la cyberintimidation. Ils craignent ainsi moins les représailles.
Manque de conscience
Parce qu’il ne voit pas l’autre personne réagir, un jeune qui intimide sur Internet est encore moins conscient des impacts de ses gestes. C’est ce que l’on qualifie d’effet-écran. En ce sens, il n’est donc pas surprenant de constater que deux jeunes sur trois avouent avoir déjà fait de la cyberintimidation sans pour autant avoir intimidé d’une autre façon auparavant.