En fait, un jeune qui pense au suicide ne souhaite pas mourir réellement. Le désir du jeune est plutôt de mettre fin à la souffrance qui l’habite. Nous pourrions dire que c’est davantage un désir d’arrêter d’avoir mal qui est sous-entendu dans les propos ou les intentions du jeune, la mort étant vue comme l’arrêt de la douleur et de la détresse vécue.
Certains parents diront que les jeunes ne font des menaces que pour attirer l’attention ou pour faire du chantage. Et si le message de l’adolescent·e était qu’il·elle souffre et qu’il·elle ne sait pas comment faire autrement pour être entendu·e, vu·e ou même aidé·e? Une souffrance, pour un jeune, peut être vécue avec une grande intensité et une grande détresse. De plus, la période de l’adolescence est en soi un facteur à prendre en considération dans l’évaluation du risque pour le jeune de passer à l’acte. Comme parent, il est important d’être plus à l’écoute des changements chez votre jeune au cours de cette période.