Quel parent n’a pas vécu cette scène: une grand-mère, une tante, une voisine ou une autre maman vous demande l’âge de votre enfant. Vous répondez: «deux ans.» La question fuse immédiatement: «Est-ce qu’elle ou il est propre?» Devant votre réponse négative, un regard, un silence ou une remarque: «Il serait temps, ma fille, elle était propre à 17 mois.»

Se mettre à la place de l’enfant

Depuis sa naissance, il est passé d’un état d’extrême passivité à une autonomie partielle. Il a commencé par téter, puis il a regardé ses mains, attrapé des objets, roulé, rampé, puis marché. Maintenant, à deux ans, il gambade, court, saute, grimpe et monte les escaliers. Il sait ce qu’il veut, il ne contrôle pas encore ses émotions, ne tolère pas très bien la frustration et découvre qu’il peut avoir du pouvoir. Lorsque son parent l’assoit sur un pot pour faire pipi ou caca, il comprend qu’on attend quelque chose de lui. Il comprend aussi qu’il a le pouvoir de s’exécuter ou de refuser. S’il n’est pas prêt, il comprend tout de même qu’il a le pouvoir de gratifier ou de contrarier ses parents dans ce passage important. Une lutte de pouvoir peut s’installer à ce moment-là.

La propreté arrive... quand elle arrive!

Pas d’âge limite ou idéal

Malgré ce que l’entourage peut dire, c’est l’enfant qui décide du moment où il sera propre.

Un jour ou l’autre

Les humains sont des mammifères continents (propres). Nous atteignons tous la propreté à un moment ou un autre de notre développement!

Une bataille inutile

Si l’enfant n’est pas prêt sur le plan physiologique ou psychologique, le forcer peut épuiser le parent et causer de la détresse chez l’enfant.

C’est lui qui décide!

La propreté est une des premières décisions qui vient de l’enfant. C’est un passage important pour lui et cette expérience lui appartient. Les parents peuvent stimuler la curiosité et l’intérêt pour la propreté, mais peuvent difficilement décider du moment où elle se produira sans la collaboration de l’enfant.

Au lieu d’écouter l’entourage, écoutez et observez plutôt l’enfant. Guidez-le en respectant son rythme. Ainsi, cette étape sera vécue plus naturellement… et surtout, plus paisiblement!

Et si ça n’arrive pas…

Si à quatre ans, l’enfant ne démontre toujours aucun intérêt ni aucune habileté à devenir propre, il est suggéré d’en informer son médecin ou son pédiatre. Certains facteurs qui demandent une expertise médicale peuvent entrer en ligne de compte.

Mon enfant est-il prêt à devenir propre?

Sur le plan psychologique

• Il démontre de la curiosité pour la toilette et ce qu’on y dépose. • Il ressent de la fierté quand il fait pipi ou caca dans le pot.

• Il demande à s’asseoir sur le petit pot ou la toilette avant le bain ou lors des changements de couche.

• Il montre qu’il veut faire partie du monde des grands en refusant soudain de boire au verre à bec, en demandant de s’habiller, de se déshabiller seul ou de porter des culottes.

Sur le plan physiologique

• Il sait qu’il a fait pipi ou caca dans sa couche et peut le dire.

• Il est capable de dire ou de montrer qu’il a envie avant de s’exécuter.

• Il arrive à monter les escaliers en alternant les pieds, le pied droit sur une marche et le pied gauche sur la marche suivante.

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