Se mettre à la place de l’enfant
Depuis sa naissance, il est passé d’un état d’extrême passivité à une autonomie partielle. Il a commencé par téter, puis il a regardé ses mains, attrapé des objets, roulé, rampé, puis marché. Maintenant, à deux ans, il gambade, court, saute, grimpe et monte les escaliers. Il sait ce qu’il veut, il ne contrôle pas encore ses émotions, ne tolère pas très bien la frustration et découvre qu’il peut avoir du pouvoir. Lorsque son parent l’assoit sur un pot pour faire pipi ou caca, il comprend qu’on attend quelque chose de lui. Il comprend aussi qu’il a le pouvoir de s’exécuter ou de refuser. S’il n’est pas prêt, il comprend tout de même qu’il a le pouvoir de gratifier ou de contrarier ses parents dans ce passage important. Une lutte de pouvoir peut s’installer à ce moment-là.