Symptômes
Victime d’intimidation, votre enfant pourrait:
- Éviter sans raison apparente certains endroits ou certaines activités qu’il avait l’habitude de faire.
- Refuser d’aller à l’école ou s’y rendre plus tôt ou en revenir plus tard.
- Avoir peur ou devenir craintif devant certaines personnes, certains endroits ou dans certaines activités (par exemple: peur de prendre l’autobus, d’aller à son casier ou au cours d’éducation physique).
- Avoir de la difficulté à se concentrer à l’école, allant jusqu’à voir ses notes scolaires diminuer.
- Se désintéresser de l’école ou penser à décrocher.
- S’isoler des autres, perdre plusieurs amies ou amis dans un court laps de temps, en avoir peu ou pas.
- Prendre souvent part à des conflits ou des batailles avec d’autres jeunes.
- Manifester des symptômes liés au stress tels que: maux de ventre, maux de tête, nausées, difficulté à s’endormir, perte d’appétit ou encore irritabilité ou agressivité.
Lorsqu’il s’agit de cyberintimidation, l’enfant pourrait:
- Refuser d’utiliser l’ordinateur.
- Montrer des signes de nervosité apparents lorsqu’il l’utilise.
- Refuser d’aller à l’école ou s’absenter régulièrement de ses cours.
- S’isoler ou avoir très peu d’amies et d’amis.
Et moi, comme parent…
Il peut être très éprouvant pour un parent de voir son enfant souffrir. Nous ressentons de la peine, de la tristesse, parfois même de la culpabilité. Certains vont même en vouloir à leur enfant, le trouver mou, penser qu’il devrait réagir et ne pas se laisser faire ou bien, au contraire, le maintenir dans un rôle de victime.
Quoi faire?
D’abord, questionnez-vous: est-ce votre jeune qui se perçoit comme une victime ou est-ce vous qui avez l’impression qu’il est une victime?
Si la situation fait souffrir votre jeune, souvenez-vous avant tout d’être à l’écoute et de l’aider à trouver lui-même les solutions. En effet, ce n’est pas au parent d’agir à la place de son jeune. Cependant, le parent peut:
- L’outiller pour qu’il puisse s’affirmer.
- L’accueillir et le féliciter d’en parler.
- Lui dire qu’il n’a pas à vivre ça tout seul.
- Lui montrer et lui dire qu’il est là pour lui s’il veut en parler.
- Lui ouvrir la porte: s’il préfère, il peut aussi en parler à d’autres adultes de confiance, par exemple aux intervenantes et intervenants de Tel-jeunes ou à ses professeures et professeurs. Chaque école a mis une procédure en place pour contrer l’intimidation.
- Choisir de garder cette confidence entre lui et son jeune pour qu’il devienne autonome et trouve ses solutions.
- Utiliser son bon jugement pour savoir quand la situation dépasse les limites.