Violence dans les relations amoureuses

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La violence dans les relations amoureuses revêt de nombreux visages et peut autant toucher les jeunes que les adultes. Mais que faire lorsqu’on apprend que son ado est victime de violence conjugale?

La violence dans les relations amoureuses peut se manifester de diverses façons:

 

Violence psychologique

  • Dire des choses pour mettre l’autre en colère
  • Ridiculiser ou rire de l’autre devant d’autres personnes
  • Suivre l’autre pour savoir où et avec qui il est

 

Violence physique

  • Frapper ou donner un coup de poing ou de pied
  • Gifler ou tirer les cheveux
  • Pousser, bousculer, secouer ou retenir l’autre de force

 

Violence sexuelle

  • Embrasser, caresser ou faire des attouchements alors que l’autre ne le veut pas
  • Tenter d’avoir une relation sexuelle ou avoir une relation sexuelle alors que l’autre ne le veut pas

 

Menaces de violence physique

  • Menacer de faire du mal ou de blesser l’autre, de le frapper ou de lui lancer quelque chose

 

S’informer de la situation de violence et accueillir

Lorsqu’un jeune dévoile une situation de violence amoureuse, certains parents pourraient vouloir intervenir rapidement auprès de leur adolescent·e pour tenter de modifier la dynamique de violence dans la relation. Bien que le pouvoir du parent demeure limité quant aux décisions amoureuses de son jeune, son rôle est de l’accueillir avec empathie et sans jugement, de l’informer au sujet des relations saines par rapport aux relations toxiques, de le faire réfléchir sur son vécu amoureux et de lui offrir son écoute et son soutien au besoin. Pour ce faire, le fait de prendre son temps pour accueillir et «digérer» la nouvelle peut s’avérer bénéfique avant d’aborder un sujet aussi délicat avec lui. De plus, le fait d’être bien informé sur le sujet permettra au parent de se sentir plus à l’aise et de transmettre les bonnes informations à son jeune.

 

S’entourer de ressources spécialisées

Un parent peut choisir d’aller chercher une aide professionnelle au CLSC de sa région ou auprès d’un·e psychologue dans le réseau privé et proposer ces mêmes ressources à son jeune. Certains parents, témoins de scènes de violence, pourraient avoir recours à une aide d’urgence (police de quartier, 911) ou aviser les parents du·de la partenaire, s’ils le jugent nécessaire.