Un jour, ils sont les meilleurs amis du monde, puis ils se font la guerre. Que ce soit une petite querelle sans importance ou une grosse chicane qui perdure, les disputes peuvent être exaspérantes pour les parents! Elles deviennent inquiétantes aussi lorsque leur jeune semble en souffrir… Bien qu’ils aient mauvaise presse, les conflits offrent néanmoins de belles occasions d’apprentissage!
Différents rôles du parent
Lorsqu’un conflit éclate entre deux jeunes, un parent peut choisir différents rôles. Par exemple, il peut choisir de proposer des outils à son jeune afin que celui-ci gère ses conflits par lui-même, ou choisir de ne pas intervenir du tout. Un parent peut également prendre un rôle de médiateur.
Rôle de médiateur: comment peut-on s’y prendre?
- Inviter chaque jeune à expliquer son point de vue par rapport au conflit ainsi que ses attentes respectives.
- Être à l’écoute de chaque jeune pour s’assurer de bien comprendre sa perception de la situation conflictuelle et les émotions qu’elle lui fait vivre, et ce, tout en demeurant objectif et neutre face aux deux partis. Il est important de ne pas se positionner en arbitre. Il ne faut pas oublier que les jeunes racontent la situation selon leurs perceptions (et souvent à leur avantage)!
- Résumer la situation de façon à faciliter la compréhension mutuelle et l’empathie (s’imaginer à la place de l’autre, transférer la situation à une situation passée, etc.).
- Donner l’exemple en étant nous-mêmes empathiques à ce que les jeunes ressentent.
- Demander aux jeunes de réfléchir ensemble aux solutions possibles.
- Suggérer quelques pistes de solutions tout en gardant en tête que les jeunes doivent s’approprier leur choix.
Et si ça ne fonctionne pas?
Si, à la suite de la médiation, le conflit perdure et s’intensifie, certains parents peuvent choisir, avec l’accord de leur jeune, de contacter les parents de l’amie ou ami en question pour réfléchir tous ensemble aux façons d’améliorer la situation. Cette démarche peut fonctionner si la relation d’amitié était saine des deux côtés avant le conflit et que tout le monde est prêt à coopérer.
Néanmoins, si le parent sent que son jeune pourrait avoir intérêt à mettre un terme à cette amitié, il pourrait ouvrir la discussion à ce sujet avec le jeune, l’aider dans sa réflexion et lui permettre de faire un choix éclairé.
Il arrive qu’un conflit dégénère. Si votre jeune est victime de dénigrement, de violence ou d’intimidation ou s’il est l’instigateur de ces comportements inacceptables, vous pouvez consulter la section intimidation.